Les Procris de France

Eric Drouet vient de publier un ouvrage de 128 pages intitulé "Les Procris de France / French Forester Moths (Lepidoptera, Zygaenidae, Procridinae & Chalcosiinae)" aux éditions Roland Robineau. Cette publication rédigée en français et en anglais fait le point  de la connaissance sur les 14 espèces de Procris qui peuplent la France continentale. Son but est de permettre de déterminer avec exactitude, au moyen d’une clé de détermination partiellement illustrée, ces fameuses zygènes vertes si souvent absentes de vos inventaires et collections. Ce travail s’appuie sur plus de 15 ans de collecte d’information dans les collections publiques ou privées (450 contributeurs directs ou indirects), de vérification par les genitalia des exemplaires, pour aboutir à une cartographie nationale de chaque espèce, compilée par l'association GIRAZ-Zygaena.

procris

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Erratum du n° 24 de la Lettre de l'Atlas entomologique régional (Nantes)

Cette erreur avait échappé à la vigilance de la rédaction, une notice d’espèce ayant inexplicablement disparu entre la remise du manuscrit et la dernière relecture du numéro 24 de La Lettre de l’Atlas entomologique régional (Nantes). Sa découverte a été fortuite et a eu lieu – avec beaucoup de retard – au cours de la rédaction du compte-rendu de l’opération Rhopalocera 2015. L’auteur vous prie de bien vouloir l’excuser de cet oubli (GUILLOTON, 2010), dont la rectification est aujourd’hui effective sur ce site.

Ladoga camilla (Linné, 1763)
Le Petit Sylvain est lui aussi particulièrement abondant en 2007, bénéficiant d’un printemps particulièrement doux et ensoleillé propice au bon développement des chenilles sur les lianes de Chèvrefeuille Lonicera periclymenum. Les imagos sont vus dès le 24 mai et jusqu’au 1er août, représentant 60 pour cent des observations réalisées pendant les quatre années de l’étude. Le 13 septembre, un exemplaire frais éclos vole au milieu de nombreuses Cartes géographiques Araschnia levana sur les rives du canal de Nantes à Brest en lisière de forêt de la Groulaie.

erratum ladoga camilla

Référence bibliographique : GUILLOTON (Jean-Alain), 2010. – Prospection et cartographie des lépidoptères rhopalocères dans les carrés UTM WT95 et XT05 : deuxième état des lieux (2006-2009) et étude diachronique. La lettre de l’Atlas entomologique régional (Nantes), 24 : 1-23

 

La notion de biopatrimoine à l'épreuve en France

Christian Perrein a rédigé un chapitre intitulé "La notion de biopatrimoine à l'épreuve en France" dans l'ouvrage "Sciences et biodiversité, acteurs, enjeux, temporalités" paru en 2015 aux éditions L'Harmattan. Il autorise l'association Atlas entomologique régional (AER) à publier cet article sur son site internet. Qu'il en soit remercié.
Christian Perrein, auteur de la "Biohistoire des papillons, diversité et conservation des lépidoptères rhopalocères en Loire-Atlantique et en Vendée""Biohistoire des papillons, diversité et conservation des lépidoptères rhopalocères en Loire-Atlantique et en Vendée" est également président honoraire de l'AER.

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L’Hypène des ponts, à rechercher en décembre !

Hypena obsitalis (Hübner, 1813), l’Hypène des ponts

L’Hypène des ponts est un papillon nocturne qui demeure très mal connu. Il appartient à la famille des Erebidae.
On peut le confondre avec Hypena rostralis et Hypena proboscidalis. Il s’en distingue par sa taille moyenne, par la ligne médiane anguleuse toujours bien visible, alors qu’elle est droite et parfois peu contrastée chez les deux autres espèces, et par le bord externe de l’aile antérieur presque droit alors qu’il est falqué chez rostralis et proboscidalis.

hypena comparaison

Ses milieux

La chenille se nourrit de plantes banales comme l’ortie (Urtica sp.) et la pariétaire (Parietaria sp.). Le papillon fréquente toutes sortes de milieux y compris urbains.

Période d’activité

La période de vol s’étend sur toute l’année. On peut le surprendre en état d’hibernation au cœur de l’hiver.

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Cliché pris le 28 février 2015  à Clisson (44) par Patrick Trécul.


Comment l’observer

Hypena obsitalis est un papillon qui ne vient que rarement au piégeage lumineux. De ce fait sa fréquence réelle demeure méconnue. Le meilleur moyen de l’observer est de fréquenter les endroits très sombres comme les grottes, les caves, les granges… Les chiroptérologues le rencontrent parfois dans leurs inventaires des populations de chauves-souris en hibernation.

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Aidez-nous à construire la cartographie de cette espèce en Loire-Atlantique et en Vendée en nous communiquant vos observations à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. . Une observation comprend un lieu (lieu-dit, commune), une date, un auteur et une espèce.

 

Le Leste brun, à rechercher en novembre !

Sympecma fusca (Vander Linden, 1820), le Leste brun.

Le Leste brun est un odonate zygoptère de la famille des Lestidae. D’une longueur totale de 25 à 30 mm, il possède un corps clair, ponctué de marques brillantes de couleur brune, sur la partie supérieure de la tête, du thorax et de l’abdomen. Comme tous les zygoptères, il maintient ses ailes fermées au repos, de part et d’autre de son corps délicat.

sympecma fusca

Cliché pris le 20 avril 2013 à Assérac (44) par Jean-Pierre Favretto.

Ses milieux

Les larves vivent dans les eaux stagnantes à faiblement courantes. Le Leste brun se reproduit aussi bien en eau douce que légèrement saumâtre, mais tolère mal la pollution.

Période d’activité

Les imagos volent de juillet – période de l’émergence – à novembre, et reparaissent de mars à juin, après avoir hiverné. C’est au printemps qu’ils se reproduisent.

Comment l’observer

On peut l'observer d’autant plus aisément qu’il s’agit d’une des dernières espèces à pouvoir être vues en fin de saison. L’automne est une période d’erratisme, où ces insectes recherchent un lieu favorable à leur hibernation. Ils affectionnent les clairières, les bois et leurs lisières, ainsi que les landes. Ils y trouvent abri sous les amas de feuilles mortes, les fagots, sur les mousses ou dans les touffes d’herbes sèches, avec lesquels ils se confondent par homochromie.

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Aidez-nous à construire la cartographie de cette espèce en Loire-Atlantique et en Vendée en nous communiquant vos observations à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. . Une observation comprend (lieu-dit, commune), une date, un auteur et une espèce.